Ecologie

WWF et l’écologie en Afrique : cas de Madagascar


Madagascar ou la Grande île est célèbre de par le monde par sa richesse en biodiversité et son taux d’endémicité inclassable. A titre d’exemple, parmi les sept baobabs existants dans le monde, cinq d’entres ces arbres géantes n’existent qu’à Madagascar dont deux en Afrique. Et aussi les makis, des cousins proches du singes sont endémiques de l’île rouge. Cependant l’écologie dans cette région du globe est en désharmonie. La déforestation en est la preuve tangible. Cela a attiré les organisations non gouvernementales qui luttent pour la conservation de l’environnement et appellent à l’action. Parmi ces organisations indépendantes figurent le WWF, un acteur international qui travaille plus de 100 pays dans le monde entier.

Le WWF

Le WWF est une ONGI (organisation non gouvernementale Internationale). Il a à son actif plus de 5 millions de sympathisants et dépend entièrement des dons humanitaires. C’est l’un des réseaux mondiaux les plus fameux, existants dans le monde, qui lutte activement contre la dégradation de l’environnement et de l’écologie. Actif dans la Grande île depuis 1963, WWF est en parfaite coopération avec Madagascar jusqu’à maintenant. Il ne cesse d’élargir ses zones d’actions sur les pays de l’océan Indien et mène son combat contre la dégradation de l’environnement sur des zones-clés dans le Nord et l’Est de l’île.

 

Objectifs du WWF

Premièrement, Il s’engage à préserver la biodiversité terrestre par le biais d’une bonne gestion des ressources naturelles. Et cette bonne gérance passe par une descente de longue durée sur le terrain incluant l’apprentissage des techniques agricoles. La culture sur brûlis est l’un des facteurs principaux qui contribuent le plus au ravage de l’environnement dans cette partie de l’île. Cette pratique ancestrale consiste à brûler une surface importante de terrain ou de forêt pour en déduire une surface cultivable. Ce qui ne profite qu’à l’homme. Rien que par cette activité désastreuse, l’ile verte est devenue en quelques cinquantaines d’année une ile rouge comme on le surnomme. Et oui, la déforestation a atteint une envergure nationale.

Deuxièmement, conserver les espèces aquatiques du territoire maritime de l’île est aussi une priorité pour l’organisation, surtout la protection des espèces rares. La méthode passe surtout par la sensibilisation. Et ce n’est pas tout, WWF s’active dans l’éducation des jeunes et des enfants concernant l’importance des richesses marines. Ainsi, cette ONGI multiplie la création des NAP ou nouvelles aires protégées dans son champs d’action pour stocker protéger ne serait ce qu’une fine partie de la faune et de la flore.

Une lutte admirable

L’ignorance et la négligence des quelques vingt millions d’habitants de Madagascar rend la tâche encore plus difficile aux ONG. WWF, par tous les moyens, conscientise la population et propose de nouvelles techniques de culture vivrière plus avancées et plus profitable à la population mais aussi à l’environnement. Et cela, dans l’espoir d’un environnement plus vert et sain pour tout être vivants présentes dans ce milieu. Même si la  protection de l’environnement est un combat presque perdu d’avance, le courage de ces acteurs de bonne foi est un modèle à suivre.

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